Citation de Roger Vailland

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Mon cher ami, je suis borgne, je suis borgnesse... Je porte un bandeau noir. Quand je le soulève devant la glace, je vois la paupière... - Roger Vailland

Mon cher ami, je suis borgne, je suis borgnesse... Je porte un bandeau noir. Quand je le soulève devant la glace, je vois la paupière flasque battre sur une prunelle ratatinée comme le ventre d'une vieille femme.

Roger Vailland

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Les chars pompeux des Rajahs sont détruits par l'usure. - Notre corps va de même vers un anéantissement certain, mais le savoir du sage passe à un autre sage et ne côtoie jamais la destruction.

Bouddha

La mémoire diminue à moins qu'on ne l'exerce.

Cicéron

L'être humain de façon générale, n'est-il pas une sorte de charlatan vivant d'apparences et de mendicité émotionnelle ?

Georges Picard

Il considérait avidement toutes ces affaires de femme étalées autour de lui : les jupons de basin, les fichus, les collerettes, et les pantalons à coulisse.

Gustave Flaubert

Le terrain dévale, en cet endroit, par une pente abrupte.

Gustave Flaubert

Les hommes d'armes commencerent à se mettre au galop ; le bataillon de gens de pied s'esbranla aussi après eux.

Jacques Amyot

Nous remercions humblement tous ceux qui nous aident à monter ; mais, une fois parvenus, nous rendons grâce à notre seul mérite.

Jean Antoine Petit-Senn

On dédaigne l'utile, on chérit l'agréable.

Jean Frain du Tremblay

A la beauté nous devons rendre hommage.

Jean-François Haumont

Elle avait fini par développer un don pour l'invisible et logiquement, sans éclats, sans prévenir, comme si elle y était évidemment destinée, elle avait disparu.

Leïla Slimani

Toute femme à qui un homme déclare qu'elle est la femme de sa vie, la première, la meilleure, en est aussitôt convaincue !

Madeleine Chapsal

N'embrasse pas les morts car ils étouffent les vivants.

Marcel Schwob

C'est une affabulatrice, une exhibitionniste, une manipulatrice. Bref, un écrivain.

Pascal Fioretto

Les grands écrivains n'ont jamais été faits pour subir la loi des grammairiens, mais pour imposer la leur, et non pas seulement leur volonté, mais leur caprice.

Paul Claudel

Les mots jamais ne vont parfaitement ? Ils sont approximatifs, glissants, suspects, déchus ? Eh bien, multiplions-les !

Roger-Pol Droit